Dix-huit c’est le nouveau restaurant branché et chic de la rue Bayen dans le dix-septième. Pour ceux qui connaissent le quartier, il y avait dans les quatre-vingt-dix, à la même place que le restaurant Dix-huit, Coco et sa maison, un resto BCBG de Julien Clerc et compagnie.

C’est l’équipe de Julien Peret qui a repris ce joli restaurant avec Aaron Isip à la manette dans la cuisine. Comme son mentor, William Ledeuil chez Ze Kitchen Gallery , Aaron Isip manie les saveurs exotiques avec brio.  L’exotisme c’est un domaine qu’il connaît bien car d’origine des îles Philippines, Aaron Isip cultive les produits et les saveurs venu d’ailleurs comme personne.

Sa cuisine est parfumée, originale et ensoleillée mais il manque encore une touche pour être sublime. On dirait qu’il n’ose pas trop ou ne veut pas d’étaler son savoir-faire et sa technique.

La carte n’est pas donnée le soir, car il ‘y a pas de formule de dîner et à la carte avec une entrée + plats + dessert les convives pourraient s’en sortir avec 45 euros minimum sans les boissons.

Le service est professionnel et charmant. La carte des vins est bien pensée avec des prix raisonnables.

On souhaite à Aaron Isip de continuer dans cette voie et on aimerait bien qu’il affirme son talent.

Dix-Huit

18, rue Bayen

75017 Paris

Le Clos Y, le Y c’est pour Yoshitaka Ikeda qui n’est autre que le disciple d’Eiichi Edukani du maintenant fameux Guilo Guilo.

Parlons du cadre, il est sublime et lumineux, d’une sobriété que seul les japonais savent le faire. Et c’est bien l’œuvre d’un architecte japonais, Daï Sugasawa.

La carte du dîner est souple car il propose trois menus différents, un menu classique (entrée, plat et dessert) pour 35 euros , un autre menu à 45 euros qui comporte un amuse-bouche, deux entrées, un plat de poisson, un plat de viande et un dessert. Pour les grands gourmands, il y a un menu de 65 euros pour neuf plats.

Tous les plats sont précises, pointilleux,  les détails sont bien pensés et ça se voit dans l’assiette puis ça se confirme par les saveurs équilibrés dans nos bouches.

La cuisine de Yoshitaka Ikeda est à l’image de l’architecture de son restaurant, sobre, esthétique et méticuleuse.

Le tout est servi par une équipe souriante, professionnelle et compétente.

La carte des vins est courte mais très bien sélectionnées.

A découvrir absolument avant qu’il soit devenu un must comme chez Guilo Guilo.

Le Clos Y 27 Avenue du Maine – Paris 15ème

Tél. : 01.45.49.07.35

 www.le-clos.jp/paris

 Ouvert du Mardi au Samedi de 12h à 14h et de 19h30 à 22h et le Dimanche de 19h30 à 22h

William Pradeleix has been a globe cooker for the past few years, working for big hotel chains like St Régis is Bora-Bora for Jean George Vongerich and at the Connaught with Hélène Darroze.

Last year he did a stint at the concept restaurant called Manger where he had to cook dishes created by famous chef like Pierre Gagnaire, Yannick Alléno, Akrame, etc…

It’s like a talented painter who’s forced to paint Picasso or Matisse every single day.

Now he has a restaurant aptly named Will where he could express himself with no hold barred

The lunch menu is pretty good considering the 19 euros price that is included two small portions of entrées and the main dish, or the main dish with the dessert. We found the entrées were very small but delicious and tasty. If you want to try a full menu, it will cost you 45 euros.

We’ll do that next time at the dinner to fully appreciate Will’s talent; in the meantime, we rediscovered his first steps in his own restaurant.

Métro : Ledru Rollin

L’atmosphère est un indicateur important quand on pénètre dans un lieu.

Le lieu dans lequel nous avons pénétré le samedi 19 avril c’est le restaurant du chef Takao Takano et tout de suite nous nous sommes sentis très bien, l’atmosphère zen et sobre du lieu nous mettant immédiatement en appétit.

La suite fut une succession de moments zen : tout d’abord le menu Essence (48 euros) , servis en cinq plats plus amuse-bouche et mignardises. La cuisine de Takao est précise, sans fioritures et minimaliste, un peu trop minimaliste à notre goût même, avec la Culotte d’agneau du Limousin dans son impression la plus pure. On l’aurait bien aimé plus relevé avec un petit brin de fantaisie. Le reste fut impeccable comme les asperges vertes de Provence pochée minute et encornet à l’ail d’ours .

La carte des vins est éclectique et accessible avec des trouvailles comme le Burg, un cru d’Alsace 2008 du domaine de Marcel Deiss.

Le service est professionnel et compétent. Notre sommelier est avenant est instructif.

Le chef n’a pas volé sa première étoile au Michelin. Il mérite qu’on réserve sa table quand on est en visite à Lyon.

Takao Takano

33, rue Malesherbes, Lyon 6e.

Tél. : 04 82 31 43 39. A midi menu à 28 €. Menus à 48 et 78 €.

www.restaurant-takaotakano.com

Il était attendu par la presse, par les foodies, par les gastronomes et par ses pairs. Il leurs avait répondu en ouvrant son propre restaurant en reprenant l’ancien Clarisse au 29 rue Surcouf dans le septième.

Le restaurant s’inspire du modèle scandinave-nippon dans le design de l’art de la table et de la vaisselle.

La cuisine est aussi minimaliste que goûteux, illustrée par l’huître Gillardeau sur une crème fraîche fouettée au yuzu et enrobée d'une irrésistible gelée de kiwi. C’est une cuisine inspirée par son tour du monde de la gastronomie mondiale, une cuisine d’auteur et personnalisée.

La cave est éclectique à l’image du personnage et les prix sont accessibles, mais si vous avez envie d’un accord mets-vins, le sommelier, Alejandro Chavarro vous donne quelques bons conseils.

Notre table a été servie par la charmante et très compétente Emilie qui arrive tout droit de L’Air du Temps, une table étoilée à Liernu en Belgique.

David est un futur grand de la gastronomie mondiale. Il ne lui reste plus qu'à affiner et peaufiner ses créations, il sera aussi bon que ses mentors et amis cuisiniers.

David Toutain. 29, rue Surcouf, Paris 7e. Tél. : 01-45-50-11-10. Fermé samedi et dimanche. davidtoutain.com.

menus « carte blanche » (à 68 et 98 euros, 158 euros pour un accord mets/vins et 42 euros les trois plats du déjeuner)