• De la nouvelle vague 2014 des chefs japonais tels que Ryuji Teshima chez Pages ou Hideki Nishi chez Neige d'été, Shinsuke Nakatani est celui qui nous a le moins impressionnés lors de notre dîner fin février. Certes, sa cuisine est précise, technique, il travaille des produits de qualité, parfois singuliers comme sa viande chevaline (il est l’un des rares chefs à la proposer actuellement à Paris), mais tout ça manque de punch, de folie et d’aboutissement. Ses desserts en sont l'illustration parfaite : en premier, son Sponge Cake à la courge, poudre de graines de courge, suprême de clémentines et germes de betterave laissait présager une jolie association de parfums mais au final n’apporte pas la finesse escomptée. Pour finir, son chocolat Samana avec billes de concombre, marmelade citron et tuile cacao ne nous a pas permis pas de terminer le repas sur une note légère.

    La carte des vins est inaccessible, les vins proposés au verre sont à 20 euros le verre.

    Le service est professionnel et discret.

    Nous préférons son prédécesseur, Naoto Kitamura qui travaillait à la même adresse sous l’enseigne Grannie et qui fut l’un des premiers chefs japonais à Paris.

      

    Nakatani, 

    27, rue Pierre Leroux, 75007 Paris, 

    T. : 01 47 34 94 14

    Menu déjeuner (40 euros)

    IMG_0017IMG_0018IMG_0019IMG_0020IMG_0021IMG_0023IMG_0024IMG_0025IMG_0026IMG_0027Menu dîner (80 euros)

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  • Daniel Baratier et Alexandre Céret ont déserté la cuisine du Sergent Recruteur chez qu’ils ont travaillés (d'où le nom de leur nouveau restaurant). L'un était le sous-chef d’Antonin Bonnet, l'autre était le sommelier.

    Ils ont bien fait de déserter et de reprendre l’ancien Rino. Pour notre plus grand plaisir gustatif, ils nous offrent une cuisine simple, fraîche, précise et inspirée. Le menu déjeuner à 28 euros (entrée, plat et dessert), qui change tous les jours selon les inspirations et les offres du marché, est une pépite. 

    La cave est éclectique et voyageuse avec des appellations peu utilisées comme le Savoie rouge et des vins italiens et autrichiens à des prix abordables.

    Le service par Alexandre Céret est avenant, sympathique et professionnel à la fois.

    Une adresse à ne pas déserter mais à aborder absolument.IMG-20150214-00269IMG-20150214-00270IMG-20150214-00274IMG-20150214-00275IMG-20150214-00278

     

    Les Déserteurs – 46 rue Trousseau 75011 Paris 01 48 06 95 85

     

    (Menus le soir à 45 euros (4 plats) ou 60 euros (6 plats).


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  • Olivier Montagne a quitté la cuisine de sa femme Alessendra, qui officie au restaurant Tempero, pour ouvrir le Comptoir Tempero. 

    Il nous propose toujours une cuisine métissée, fraîche et fine dans son comptoir. Comme l’adresse originale, la carte est courte mais bien pensée et change tous les jours. Tous les mercredis, Olivier Montagne nous propose un repas brésilien, la cuisine du pays d’origine de sa femme.

    Le service est sympathique et accueillant. Le décor est en bois clair et sobre. Le lieu est vite rempli car il n'y a que vingt couverts. Pensez à réserver bien à l’avance. 

    La carte des vin mériterait d’être un petit peu plus étoffée, idem pour les eaux gazeuses.

    Une adresse à découvrir absolument, nous sommes très heureux que ce comptoir se situe dans notre quartier.

     

     Comptoir Tempero 124 Boulevard Vincent Auriol– Paris 13ème Métro : Nationale www.facebook.com/Comptoir-Tempero

     

    Ouvert du Lundi au Vendredi au déjeuner de 12h à 14h30 et Jeudi et Vendredi au dîner de 19h30 à 22h30 IMG-20150220-00280IMG-20150220-00281IMG-20150220-00282IMG-20150220-00283IMG-20150220-00284IMG-20150220-00285IMG-20150220-00286


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  • Pages c’est la nouvelle adresse nippone où officient Ryuji Teshima et son équipe. Teshi, comme l’appellent ses proches, pratique une gastronomie française épurée mais osée, car lors de notre dîner du 26 décembre 2014, il nous a servi dans son menu dégustation, des encornets au Saint-Nectaire fondu. Il fallait le faire, car l’association ne s’accorde ni en saveur ni en texture, malgré cette mauvaise prise de risque, le reste du repas était somptueux et presque parfait.

    Son menu est composé d’amuse-bouches, deux entrées, deux poissons, deux viandes, un pré-dessert et un dessert. Nous avons été bluffés par le consommé de légumes de saison accompagné de petits morceaux de langouste ; la volaille des Landes qui pointe sa chair moelleuse et sa peau croustillante caramélisée à l’oignon nouveau, jaune d’œuf "pané" et huile de poireau ; le pré-dessert : un granité de menthe pour nettoyer nos palais avant d’entamer le dessert du jour, un chocolat à l’orange déstructuré, fabuleux, très gouteux, et un Saint Honoré revisité.  

    La cave est à l’image du quartier, riche et chère, mais il y a quelques bouteilles à des prix abordables et la sélection de vins au verre est bien réfléchie. Nous avons sélectionné pour notre repas, un blanc et un rouge de Saint Joseph 2011 et 2010 respectivement. Malheureusement, le champagne à la coupe se limite à la maison Bollinger, qui n'est pas notre préférée.

    DSC07193DSC07194DSC07195DSC07196DSC07197DSC07198DSC07199DSC07200DSC07201DSC07202DSC07203DSC07204DSC07205DSC07206DSC07207DSC07208DSC07209DSC07211Service attentionné et aimable. Décor blanc, dépouillé, zen, à la japonaise. Cuisine ouverte mais pas suffisamment aérée, c’est très dommage, car le client ressort du restaurant enveloppé de l’odeur de la cuisson de son repas.

    Pages
    4 rue Auguste Vacquerie
    Paris 16e
    Tél. 01 47 20 74 94
    Menus : 40 (déj.), 65 (déj.), 80 (dîn.) €
    Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
    Métro(s) proche(s) : Iéna


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  • Nous avions goûté la cuisine du chef Katsunori Nakanishi pour la première fois en septembre 2013. Sa cuisine gardait l’esprit "bistronomique" de l’Ourcine où il avait travaillé auparavant, mais le service ne suivait pas la cuisine, c’était nonchalant et bâclé (quand notre entrée est arrivée, ce n'était pas ce que nous avions commandé).

    Nous avons décidé de revenir pour voir si la formule du déjeuner offrait toujours  le même rapport/qualité prix  à 18 euros pour deux plats et 22 euros pour trois plats.

    La réponse est oui : la cuisine est toujours aussi savoureuse, la formule toujours aussi douce et le service bien amélioré est plus charmant. Le menu du jour déclinait en entrée un velouté de potimarron ou ballotin de volaille au foie gras, en plat poitrine de porc aux légumes du potager et en dessert, saison oblige, la bûche de Noël aux marrons glacés. Le tout parfaitement exécuté et sans fioritures.


    Le vin au verre du jour était un Minervois 2012 qui accompagna agréablement notre repas.
    Nous avons apprécié le décor en bois, les luminaires contemporains, les plafonds art déco et la quiétude ambiante du lieu. Une bonne adresse de quartier à revisiter de temps à autres.

     

    Le Cette
    7, rue Campagne Première
    Paris 14e
    Tél. 01 43 21 05 47
    Menus : 18 (formule déj.), 22 (déj.) €
    Carte : 50 €
    Horaires : 7h30-15h30, 19h-23hFermeture hebdo. : Samedi, dimanche
    Métro(s) proche(s) : Vavin, RaspailIMG-20130903-00121IMG-20130903-00122IMG-20130903-00123IMG-20130903-00125IMG-20141224-00224IMG-20141224-00225IMG-20141224-00226IMG-20141224-00228


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