• Nous tenons à féliciter Akrame, Kei et Sola de leur première étoile au Guide Rouge. Ils méritent amplement leurs étoiles, comme d'habitude, nous regrettons que le guide oublie dans son édition 2012 quelques noms qui méritent largement leur étoile aussi et nous pensons en particulier à Septime, Saturnes, Les Coulisses Vintage à Paris et le Restaurant du Lac à la Motte-d'Aigues et L'Artemise à Uzès.


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  • Pastorale, un petit merveille aux environs d'Anvers

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    Nos voisins Belge n'ont pas de gouvernement depuis un certain temps, mais ils ont des chefs fabuleux à l'instar de Gert de Mangeleer du restaurant Hertog Jan à Bruges qui vient d'obtenir une troisième étoile amplement méritée au guide Rouge du Michelin. C'était notre meilleur dîner de 2010
    Cette année, nous avons décidé de découvrir un autre chef flamand qui se trouve à Reet , à 17 km d'Anvers. Le chef en question c'est Bart de Potter du restaurant Pastorale.
    Nous ne sommes pas déçus de la découverte, nous avons passé une soirée délicieuse car les mets proposés dans le menu "Désir" sont un pur délice de légèreté et de finesse, un menu où les saveurs sont distinguées et les cuissons parfaites. Un travail d'orfèvre servi par une équipe professionnelle avec une touche féminine.
    Une semaine avant notre venue, le chef nous avait informés qu'il était élu le chef de l'année 2012 par le Gault et Millau Belgique. C'est une récompense méritée pour ce chef et son équipe.

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  • Toyo a attrapé la maladie de l'inflation aiguë comme la majorité des restaurants en France en prévision de l'augmentation de la TVA de 7 %. Du coup, on se retrouve chez Toyo avec un menu unique de 69 euros au lieu des deux menus de 45 euros et 75 euros précédemment. Rien dans l'assiette justifie cette augmentation car, les portions sont toujours minuscules même si les saveurs sont précises comme de fines lames japonaises et que les cuissons des mets soient à la perfection.

    Le service est lent et pour un restaurant qui vise la haute de gamme et surtout l'aération est à revoir car, autant l'odeur des mets sent bon dans nos assiettes autant qu'il est toujours très désagréable de l'avoir sur ses habits quand on sort du restaurant.

    On se demande si les restaurateurs et les chefs sont conscients de l'état de l'économie dans lequel on vit, ou ils ne font que subir les pressions de leurs banquiers et du lobby de leur industrie. Dans tous les cas c'est nous qui payons l'addition et elle est sacrément salée.


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  • Ce que nous avons apprécié chez l'Artémise c'est la rencontre avec le chef Guillaume Foucault et sa compagne Vietnamienne. Nous nous sommes rencontrés cet été lors d'un déjeuner à l'Artémise au mois d'août.

    Nous étions enchanté par le cadre magnifique, probablement, l'un des plus beaux mas d'Uzès, le mas est doté d'un jardin enchanteur, mais c'est les mets de Guillaume Foucault qui nous enchantent les palais le plus.

    Le chef met un point d'honneur de servir des produits locaux et saisonniers, en mélangeant subtilement les saveurs de l'Asie, de France et d'ailleurs, car Guillaume Foucault est grand voyageur.

    Guillaume Foucault fait parti de cette nouvelle génération de cuisiniers précoces, polyglottes et ouvert sur le monde comme Bertrand Grébaut (Septime), Sven Chartier ( Saturne), Stéphane Guilcou (Lilane), Akrame Benhallal (Akrame). Grâce à eux, la gastronomie française sort la tête de son nombril et commence à pétiller de nouveau sur la scène locale et internationale.


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  • El Bulli est désormais fermé cet été pour de bon, Ferran Adria après vingt ans de créativité intense a rendu son tablier, car son restaurant qui est devenu mythique entre temps lui coûte cher, cinq cents mille euros de perte chaque année.

    Est-il le plus grand chef des vingt dernières années ? Etant jamais mis les pieds chez El Bulli nous ne pouvons affirmer une réponse à cette question, mais en voyant le documentaire El Bulli Working In Progress nous constatons la créativité et l'intégrité de son travail et de son équipe. Ferran Adria et son équipe consacrent six mois à concevoir un nouveau menu dans son laboratoire à Barcelone pour le reste de l'année. Ce processus demande une logistique énorme en terme d'équipement et de ressources humaines, mais aussi créer des exigences auprès de ses fournisseurs.

    On comprend alors au bout de vingt années chez El Bulli et dix ans au firmament de la gastronomie mondiale, Ferran Adria et ses collaborateurs sont au bout du rouleau.

    Pour ceux qui sont comme nous qui n'avons pas la chance de goûter aux créations culinaires de Ferran Adria, auront désormais, la possibilité d'aller manger dans ses nouveaux bar de tapas Ticketsbar et 41° (www.ticketsbar.es) créé avec son frère Alberto Adria.


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