• Jeanne-Aimée, la nouvelle table de Sylvain Parisot située au 3 rue Bourdaloue dans le 9ème arrondissement de Paris, est déjà une table très en vogue depuis son ouverture et on comprend rapidement pourquoi en allant la découvrir. 

    La façade du restaurant n’affiche pas de nom pour l’instant malgré la dimension du lieu, dont on se rend compte dès l’entrée : on dirait l’annexe de l’église Notre Dame de Lorette qui se trouve juste en face ! 

    A gauche de l’entrée, un escalier mène au sous-sol, une future salle de concert où l’on pourra terminer la soirée avec un bon digestif après un excellent repas. Ensuite, on se dirige vers la salle à manger en passant entre le magnifique bar en béton brut et l’armoire à vins où quelques pépites sont stockées. Enfin, au fond à droite, on découvre la cuisine ouverte où officient le chef et son équipe. 

    Le menu du soir est à la carte. Dommage, nous aurions préféré une formule dégustation pour mieux découvrir la cuisine créative du chef. Pour une entrée, un plat un dessert, il faut compter 70 euros. Sylvain Parisot propose une cuisine du marché de haute volée avec des produits bien choisis et des ingrédients soigneusement sélectionnés, à la cuisson parfaitement maîtrisée. 

    La carte des vins est à la fois étonnante et excellente comme notre coup de cœur, l’Umami, un vin pétillant naturel du Languedoc. 

    Le service est à la fois sympathique, souriant et relax. 

    Jeanne-Aimée a tout pour être le succès de l’été et au-delà : le cadre, la cuisine et le quartier contribueront grandement à la réussite du restaurant. C’est tout ce qu’on lui souhaite en tous cas !

     

    Jeanne-Aimée

    3 rue Bourdaloue

    75009 Paris

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée


    votre commentaire
  • Vesper, le troisième restaurant de Guillaume Bénard associé au chef Lucas Felzine, ex Uma est le nouveau venu dans le quartier chic du septième arrondissement. 

    Vesper n’est pas pour les bourses serrées, ni pour les gilets jaunes. Au contraire, il est clairement conçu pour les hauts revenus du 7e arrondissement. En effet, il vous faudra débourser 300 euros au déjeuner pour un verre de vin, un cocktail sans alcool, un jus de mangue, une bouteille de Chateldon, deux entrées à partager, 18 pièces de sushi et trois plats avec accompagnement. 

    Nous avions connu un Lucas Felzine plus accessible financièrement dans son ancien restaurant Uma. 

    Niveau cuisine, sa passion pour la cuisine Nikkei n’a rien perdu de sa flamme, elle est toujours aussi bonne et savoureuse comme l’illustre son Gyoza au canard laqué (un délice) ou encore ses Empanadas au boeuf Wagyu. 

    La carte des cocktails a l’air superbe. Pour notre part, nous avons gouté « LaPaz » un cocktail sans alcool à base de jus de concombre, eau de Seltzer et eau de rose. Rafraîchissant et parfaitement (peu) dosé en sucre. 

    Pour ce qui est du rythme et du service, il reste encore pas mal de place pour l’amélioration. Un samedi midi, il y avait certes pas mal de monde en terrasse et dans la première salle (les salles du fond étant fermées ce jour-là) mais le service était d’une lenteur… Près d’une heure d’attente entre les entrées et les plats, c’est vraiment très long, surtout pour un petit gourmet de 11 ans qui n’en pouvait plus de voir passer ses assortiments de nigiri qui semblaient toujours être pour une autre table (y compris certaines arrivées après nous). Il est également dommage que lorsque nous avons posé gentiment la question à la serveuse, celle-ci a eu une réaction peu aimable. 

    Vesper sera pour nous une expérience unique. Dans tous les sens du terme car nous n’y reviendrons pas. Les prix assortis au quartier et le service pas au niveau nous ont déçus. Tant pis.

     

    Vesper

    81, rue avenue Bosquet

    75007 Paris

    Tél : 01 45 33 81 25

    www.vesperparis.com

     

    Vesper

    Vesper

    Vesper

    Vesper

    Vesper

    Vesper

    Vesper

    Vesper


    votre commentaire
  • Licandro, le bistro du chef Filipe Licandro, est un excellent bistronomique en plein centre-ville d’Aix en Provence, à deux pas du cours Mirabeau et de la place de la Rotonde. Le restaurant, au décor contemporain, se décline sur deux niveaux avec une première salle sur rue et une seconde au sous-sol, dans une cave voutée. L’accueil y est sympathique et chaleureux. 

    Filipe Licandro propose une cuisine du marché parfaitement exécutée et goûteuse, à l’image de son panier de panisse en amuse-bouche. Cuites à la perfection, ces panisses sont à la fois légères et croustillantes. 

    Le menu déjeuner est d’un rapport qualité/prix imbattable à 27 euros pour entrée, plat, dessert ou 22 euros pour entrée - plat ou plat - dessert. 

    L’œuf bio parfait en entrée, le filet de cannette en plat et la brioche de Licandro en dessert sont excellents. La cuisson, les saveurs et la présentation de chaque plat sont exécutées avec beaucoup de maîtrise. 

    La carte des vins est courte mais bien référencée, comme l’illustre notre bouteille Triennes Saint Auguste 2018. 

    Le service par madame Licandro est chaleureux, souriant et efficace. 

    Licandro Bistro vaut vraiment le détour pour sa cuisine conviviale, chaleureuse et bonne.

     

    Licandro Le Bistro

    18 RUE DE LA COURONNE

    13100 AIX EN PROVENCE

    Téléphone : 06 27 20 03 99

    www.licandrolebistro.com

     

    Licandro

    Licandro

    Licandro

    Licandro

    Licandro

    Licandro

    Licandro


    votre commentaire
  • Nous pensions passer une bonne soirée au tout nouveau restaurant japonais, Kaiseki, du Château de la Gaude. Hélas, ce ne fut pas le cas et nous en sommes d’autant plus déçus que nous avions beaucoup aimé la table étoilé «Le Art », testé à l’été 2020.

     

    Mathieu Dupuis Baumal et son chef japonais, Kazunari Noda proposent une cuisine d’inspiration de Kyoto, une cuisine « osée aux alliances inattendues et explosives » comme l’annonce fièrement son site internet. Lors de notre dîner du 19 février, le menu « Découverte » à 95 euros fut une déception monumentale. A tous les niveaux. 

     

    Dès l’arrivée au restaurant, nous sommes conduits jusqu’à notre table, immense alors que nous sommes trois. L’autre tablée de la salle ayant une table de mêmes dimensions étaient six. Dans le brouhaha de la salle, nous ne nous entendions pas discuter et avons fini par nous réorganiser en déplaçant l’un de nous pour le rapprocher des deux autres. Le sommelier très aimable vient prendre la commande des boissons. Nous commandons deux cocktails et une coupe de champagne… qui mettront plus de 25 minutes pour arriver. L’amuse-bouche nous a été servi avant.

     

    Le contenu des assiettes ne rattrape rien : fade, sans saveurs, sans goût, avec parfois une cuisson approximative (en particulier du poisson). Seul le pigeon nous a plu. Le dessert décliné en trois portions n’était qu’aux deux tiers réussi, la troisième au thé matcha n’avait aucun goût, et certainement pas celui du thé matcha.

     

    Les serveurs et serveuses (nombreux) semblaient quant à eux complètement perdus, errant dans la salle comme des poulets sans tête, ayant du mal à identifier à quelle table étaient destinés les plats. La cerise sur le gâteau c'était à la fin de notre repas, l'une des serveuses nous présentait la note avec le prix du menu à 97 euros au lieu de 95 euros et le prix de notre de bouteille de vin gonflé à 45 euros au lieu de 30 euros comme l'indiquée sur la carte des vins.

     

    Rien d’inattendu ou d’explosif dans tout cela, une cuisine Kaiseki ni inspirante ni créative de notre point de vue. 

     

    Heureusement, il reste la carte des vins, impeccable.

     

    Pour résumer, Kaiseki fut une expérience chère et peu agréable, à mettre dans la catégorie des dix mauvais restaurants de l’année 2022.

     

     

    Kaiseki

    Chateau de la Gaude

    3959 Rte des Pinchinats

    13100 Aix-en-Provence

    Téléphone: 04.84.93.09.30

    www.chateaudelagaude.com/fr/restaurants

     

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki

    Kaiseki


    votre commentaire
  • Octave c’est le restaurant aux tons doux et au cadre élégant de la cheffe franco-coréeenne, Juliette Ju. Il se situe dans le chic 16ème arrondissement de Paris.
     
    La cheffe, formée au Bristol et chez Joël Robuchon, se lance dans un défi gastronomique: faire connaitre et apprécier une cuisine métissée franco-coréenne aux papilles les plus exigeantes du quartier et au-delà.
     
    Lors de notre dîner du vendredi 4 février, nous prenons le menu à 65 euros en quatre étapes plus l’amuse-bouche. L’amuse-bouche est prometteur : un feuilleté en forme de poisson extrêmement croustillant, accompagné d’une sauce Yuzu très relevée et d’un petit bouillon délicat.
     
    La suite s’avère hélas un peu décevante : l’entrée, crêpe coréenne aux crevettes accompagnée d’un petit bouquet de gargouille de fleurs et d’herbes, est un plat sucré/salé à moitié réussi. Il manque de finesse, le bouquet s’avérant plus goûteux que la crêpe aux crevettes, très épaisse et sans saveur particulière. En plat, le risetti (risotto de fines pâtes appelées langues d’oiseau) aux algues sauvages et tempura de poisson sentait trop le poisson. Nous poursuivons avec le Soban (farandole de mets en petites portions, servis dans des petits bols sur un plateau),ce qui nous amène à constater que Juliette Ju maîtrise davantage les entremets coréens que les plats “fusion”. Elle maîtrise également le dessert qui est le plat le plus abouti du menu.
     
    La carte des vins est complètement hors sujet, une carte trop courte et hors de prix même pour le seizième arrondissement. A revoir complètement!
     
    Le service, quant à lui, est jeune, hésitant, et semble très inexpérimenté.  Les plats ne sont pas présentés, ni décrits correctement et une des deux serveuses insiste plusieurs fois pour desservir alors que nous sommes toujours en train de manger. Comme disait jadis Christophe Beaufront (en plaisantant) à son épouse (très) rarement maladroite : “le service c’est un métier, madame !”. Et un métier, ça s’apprend.
     
    Octave nous a déçus. C’est dommage, car Juliette Ju a des idées plus qu’intéressantes dans son projet culinaire. Néanmoins, la réalisation manque de finesse et de maîtrise.
     
     
    Octave
    23 Rue Saint-Didier
    75116 Paris
    Téléphone: 01 73 74 57 57
    www.octave-paris.com
     

    Octave

    Octave

    Octave

    Octave

    Octave

    Octave

    Octave

    Octave

    Octave


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique