• C’est le genre de restaurant discret, niché au cœur d'un quartier résidenciel cossu à la frontière du 7e chic et du 15e commerçant, mais qui vaut le détour.

    Le restaurant, dirigé par Michel et Gaëlle Craca, nous propose un menu « Découverte » midi et soir à 35 Euros. Ce menu change tous les jours en fonction du marché. Le restaurant propose aussi des planches à partager pour l’apéritif.

    Pour notre dîner, nous avons choisis en entrée des tomates dans tous leurs états et pour plats principaux pour certains des bars de ligne accompagnés d'asperges croquantes et d'une mousseline de topinambours et pour une autre une côte de cochon aux champignons bien grillés et fondants. En dessert un fromage blanc vanillé et citronné qui fut un délice, ou le chocolat couronné d'une glace au persil pour clôturer un excellent repas.

    La carte des vins est fournie avec quelques belles références de chaque région. Nous avons choisi un champagne de la maison Vergnon : Blanc de Blancs Premier Cru baptisé Murmure,  qui fut pour nous une vraie découverte.

    Le service est dirigé par le sympathique Monsieur Mirek.

    L’Antre Amis est un lieu pour déjeuner ou dîner entre amis ou en famille. Un endroit sobre et idéal pour faire un bon repas et passer une soirée agréable, au calme.

     

    L’Antre Amis

    9, rue Bouchut
    75015 Paris

    www.lantreamis.com

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

    L'Antre Amis

     


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  • Comme Pierre Gagnaire avant lui, Alain Passard nous a fait un effet bœuf. Un comble pour un chef qui a bâti sa réputation sur les légumes. 

    Passard fut... passable. Bien sûr le lieu est impeccable, le serviceArpègeArpègeArpège itoo, la vaisselle classe mais classique (assiettes blanches toutes identiques à part la forme de certaines, timbales et assiette à pain en argent, verres à pied vin ET eau), les produits sont de qualité, les cuissons sont impeccables mais tout ça manque cruellement de créativité, de modernité, d'originalité. Rien ne dépasse, tout est au cordeau, c'est de la bonne vieille cuisine gastronomique à la française sous le regaArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègeArpègerd bienveillant du portrait de Louise Passard, la grand-mère du chef. Oui mais voilà, à 380€ le menu, je veux tomber de ma chaise à tous les plats (au pire un plat sur deux) et vivre une véritable expérience sensorielle exceptionnelle : je veux être renversée de saveurs, décoiffée de textures, bluffée par les fumets, estomaquée par les mélanges, envoûtée par les odeurs. Et hier soir, ce ne fut pas le cas. 

    Force est de constater que nos grands chefs français historiques, les Bocuse, Gagnaire, Ducasse, Passard, Pacaud et consorts ne savent pas réinventer la grande cuisine en d'autres termes "se réinventer" car la grande cuisine c'est eux, ou plutôt c'était eux. Aujourd'hui ils n'ont pas leur pareil pour former les jeunes talents à la technique, au choix et au travail des produits, à l'exigence du métier mais ce sont ces jeunes pousses les David Toutain, Bertrand Grébaut, Sven Chartier qui, une fois formés dans ces cuisines illustres, font exploser leur propre idée de la gastronomie. Ils se sont affranchis des carcans du conformisme et cherchent ailleurs (y compris à l'étranger) leur inspiration. Ils ont raison. 

    Depuis dix ans, nos expériences gastronomiques les plus mémorables, incroyables, exceptionnelles, nous les avons trouvées ailleurs : Azurmendi, Carme Ruscalleda ou El Celler de Can Roca (Espagne), Fifty-Three ou Jaan (Singapour), Mr & Mrs Bund (Shanghaï), Geranium (Copenhague), Jungsik (New York), D.O.M. (San Paolo), Aromi (Prague), Alle Murate (Florence), etc. ; ou chez des chefs venus d'ailleurs ou qui sont allés voir ailleurs : Alliance, ES, Blue Valentine, Will, Abri, Kei, Anthocyane, H, Sushi B, Louis, Pages, Neige d'été, Porte 12 (Paris), Miles (Bordeaux), Takao Takano (Lyon) et bien d'autres. 

    Alors, quitte à dépenser 900€ pour un dîner à deux, autant que le billet d'avion soit inclus.

     
    Arpège
     
    Adresse : 84 Rue de Varenne, 75007 Paris
    Téléphone :01 47 05 09 06
    www.alain-passard.com/

    Horaires 12:00–14:30, 19:00–22:30 

     

    Article par Pivoine


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  • Un jour à Hanoi ça ressemble à un jour en enfer, car dès que l’on ouvre la porte coulissante du petit restaurant on voit de la fumée sortir de la cuisine (ouverte sur la salle) et on a l’impression de déjeuner dans un sauna, sans parler de l’odeur qui l’accompagne. Notre déjeuner  du samedi 4 juin 2016 nous a coûté cher… en nettoyage à sec, car en sortant nous avons été obligés de nous rendre directement  au pressing en bas de chez nous pour y donner nos vêtement à laver.

    Les tables rondes, petites et collées les unes aux autres ne sont pas très bien pensées pour ce genre d'endroit. Et la cuisine du restaurant me direz-vous ? Certains chroniqueurs de la télévision française et autres bloggeurs bobos qui ne connaissent pas grand-chose à la cuisine vietnamienne l'ont encensée. Or nous, vietnamiens de pure souche, l'avons trouvé passable. Quant aux jus de coco, ils sortent directement des canettes achetées au supermarché Tang Frères.  Bref il y a de meilleurs et plus authentiques restaurants vietnamiens à Paris, surtout dans le treizième arrondissement.

    Un règle d’or : si vous allez dans un restaurant vietnamien et qu’il n’y a pas beaucoup de vietnamiens attablés ce n’est jamais bon signe. Et ce jour-là, nous étions les seuls.

     Un jour à Hanoï peut-être, mais certainement pas deux.

     

    Un Jour à Hanoi 

     46, rue Daguerre 

    75014 Paris


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  • La maison de l’Amérique Latine est un lieu confidentiel, connu seulement des initiés. C’est un lieu à la fois culturel, d’exposition d'art, de conférences et d'échanges entre les cultures sud-américaines et européennes, mais pas que. En effet, il y a aussi un restaurant donnant sur un magnifique jardin au calme et en retrait de la vie parisienne tout en étant en plein cœur de Paris.

    Le chef Thierry Vaissière travaille uniquement avec  des produits frais et locaux, sa carte change au quotidien en fonction du marché. Il nous propose deux menus, un à 40€ avec une entrée et un plat ou un plat et un dessert ou le menu Découverte (entrée+plat+dessert) à 54€. La carte est voyageuse, car Thierry Vaissière a travaillé au Maroc et à Las Vegas, il y apporte quelques touches exotiques dans des plats à la fois gourmands et délicats.

    Carte de vins éclectique avec de belles bouteilles du Chili et d’Argentine.

    Le service est professionnel et aimable dirigé par l’âme du lieu, Monsieur Jean-Pierre Galmisch. 

    Un endroit idéal pour fêter les réunions de famille, les anniversaires et autres événements.

    Il est à noter que le restaurant va fermer une poignée de semaines cet été pour se refaire une beauté et se moderniser.

     

     La Maison de l’Amérique Latine 

    217, BD SAINT-GERMAIN  75007 PARIS 

    Tel.: 01 49 54 75 00  |  courriel : contact@mal217.orgLa Miaison de l'Amérique LatineLa Miaison de l'Amérique LatineLa Miaison de l'Amérique LatineLa Miaison de l'Amérique LatineLa Miaison de l'Amérique LatineLa Miaison de l'Amérique Latine


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