Nadia Igué Fokalé, la cheffe du Café Figue est une globe-trotteuse qui vient du Bénin, son origine africaine en passant par Pékin et Miami, elle est de retour à Paris pour ouvrir en février 2013 ce beau restaurant au décor sobre et minimaliste.

La carte change au quotidien selon l'inspiration du chef et des produits en provenance de Rungis. La cheffe nous propose un menu de déjeuner, le midi à 25 euros pour une entrée, un plat et un dessert. Pour le soir c'est à la carte ou un menu de dégustation de 38 euros pour deux entrées, deux plats et un dessert.

La cuisine est d'inspiration monde, mais le soir de notre dîner, elle était sous influence asiatique qui va de la Chine en passant par la Thailande pour terminer au Vietnam, une cuisine merveilleusement illustrée par sa coquille de Saint-Jacques en ravioli de Dim Sum, son canard d'inspiration Pékinois et sa lotte dans sa bouillabaisse parfumé au zeste de combawa et finalement sa crème de mangue aux perles japonaises servie en dessert. La cuisson est juste, les saveurs équilibrés et la fraîcheur des produits bien mis en valeur, tous ces composants représentent une cuisine moderne ouvert sur le monde et qui nous donne envie de voyager.

La carte de vin mérite d'être étoffée, mais laissons le temps à Nadia de penser à l'élaboration de sa carte, de rencontrer de nouveaux producteurs et fournisseurs et d'élargir ses gammes et son offre.

Le service est agréable et guidé avec professionnalisme par le maître de salle, Yann et un fait rare en France qui mérite que nous le soulignons, le maître de salle nous a servi un café arabica fraîchement moulu qui provient de l'Inde pour notre fin de repas et ce fût un café parfaitement dosé et pressé et il est de loin le meilleur expresso que nous avons pris dans un restaurant en France, étoilé ou pas.

Café Figue - 117 rue de Vaugirard – 01 53 69 08 12 – cafefigue.com‎

On ne présente plus la Régalade, il y a déjà deux Régalades, l'originale créée par Yves Camdeborde dans le 14ème, et celle de Bruno Doucet, Régalade Saint-Honoré et désormais la dernière, la Régalade Conservatoire.

Bruno Doucet est un chef qui a tout compris, car il applique les principes de la bistronomique sur tous ces restaurants, c'est-à-dire, une cuisine du marché avec des produits de premier choix, une formule imbattable de 35 euros, entrée, plat et dessert, un cadre moderne, celui du Conservatoire est logé dans l'hôtel Nell désigné par Jean-Michel Wilmotte, surtout une carte de vin bien pensée et bien tarifée, finalement, un service sympathique, mais un peu débordé.

Une belle adresse pour inviter ses amis et sa famille en ce temps de crise sans trop faire de mal à son compte en banque.

Jin, c'est quoi?  Un restaurant japonais, un vrai de vrai, 100% nippon.

Le chef c'est qui? C'est Takuya Watanabe qui nous vient de Sapporo sur l'île de Hokkaido.

Quel type de cuisine? Un sushiya luxueux.

Est que c'est bon? C'est bon, mais on attendait de l'exceptionnel sur tous les plats de la part du chef Taku, on a goûté que trois sushis exceptionnels, la bonite crue à la peau brûlée, Saint-Jacques grillée au chalumeau et emmaillotée dans une feuille croustillante d'algue nori, thon rouge fondant sur la langue.

Est que c'est cher? C'est très cher car le premier menu démarre à 95 euros (15 bouchées) sans le boisson, le deuxième menu à 125 euros pour quelques sushis de plus.

Le service? Un service discret et charmant délivrées par des hôtesses nipponnes

 L'adresse? 6, rue de la Sourdière, Paris (Ier) - Tel: 01 42 61 60 71.

                    Ouvert uniquement pour le dîner du lundi au samedi.